Folie et psychanalyse
État psychique très complexe à définir. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’une évaluation subjective, pour le sujet lui-même ou celui qui le regarde. Ce qu’on juge être fou chez quelqu’un, nous renvoi à ce qui touche à la limite du supportable pour l’autre ou soi-même. Ainsi, on peut être fou pour les autres sans ressentir de la souffrance et alors très bien se vivre. Ce que l’on peut toutefois en dire, c’est que face à la folie il y a de la part de nos sociétés occidentales une nette marginalisation, qui rassure et encadre de ce qui fait peur dans notre société.