L’angoisse selon la psychanalyse
Dans notre jargon, l’angoisse et le désir sont de très proches voisins. Le premier intervenant comme résultat de ce qui se passerait si on cédait à nos désirs les plus archaïques, comme celui de « manger maman » ou de « bagarrer papa », qui à l’époque de l’enfance s’est réalisé par une petite morsure d’amour ou d’un jeu chahutage commun et bon enfant. Ces exemples sont volontairement simples et soft.
Un désir auto-réprimandé peut se transformer inconsciemment en une angoisse dans notre esprit. C’est l’angoisse de ce qui se passerait si je cède à ce désir. Ce que l’on ressent à son origine dans d’une angoisse qui elle-même peut être une transformation d’une angoisse précédente. Voilà pourquoi nous (les psy), nous parlons de l’Angoisse (en tant que la toute première) et non les angoisses. En d’autres termes, votre angoisse se signale par des symptômes, que ce soit « être systématiquement en retard » ou encore une claustrophobie, en passant par de l’anorexie ou des idées obsédantes et stériles vous empêchant de trouver le sommeil.